L'anxiété

L"anxiété n'est pas la peur, même si il semble qu'elle en soit une extension. La peur est une réponse émotionnelle à une menace perçue - on pourrait dire que l'anxiété, elle, est une émotion qui devancerait une menace éventuelle et souvent mal définie.
Les effets physiques de l'anxiété sont nombreux et sans doute pas entièrement répertoriés : palpitations du coeur, tensions musculaires (ou, a contrario, faiblesses), fatigue, douleurs diverses, perturbations au niveau des systèmes respiratoires ou digestifs, etc. Les effets émotionnels sont encore plus nombreux : nervosité, troubles de la concentration, agitation, sentiment de malaise, sentiment d'appréhension, irritabilité, cauchemars...
Les conséquences à long terme de l'anxiété peuvent être une affectation du sommeil, des signes physiques tels que rongement d'ongles, tics; elle peut également contribuer à l'installation de maladies diverses : maladies auto-immunes, cardio-respiratoires, cancers, par exemple.
Dans la littérature médicale, on réserve le terme d'anxiété au versant psychique du trouble, alors que l'on réserve celui d'angoisse au versant somatique.
Elle peut aussi prendre d'autres visages : phobie, TOC (troubles obsessionnels compulsifs), stress post-traumatique, anxiété généralisée...

Pour tenter de la diminuer, voire de l'éliminer, beaucoup de conseils sont diffusés dans la presse ou sur Internet : se relaxer, pratiquer une activité physique régulière, développer un hobby, faire du yoga, méditer, diminuer la caféine, manger équilibré en privilégiant les omega 3, etc. Il est sûr que suivre de tels conseils ne peut su'être bénéfique pour la santé et le bien-être en général, mais bien souvent, lorsque le trouble est assez important, ils ne suffisent pas à enrayer l'anxiété.
Il n'est pas toujours aisé de déterminer avec certitude pourquoi et quand cette anxiété s'est installée. C'est pourtant là que réside la clé lorsque l'on cherche à s'en débarrasser. C'est pourquoi un travail psychologique peut s'avérer nécessaire.
Lors de la transe bioanalytique, la personne pourra rencontrer les circonstances d'installation de cette anxiété, qu'elles soient traumatiques, éducationnelles, existentielles, ou autres. Il peut en effet s'agir des conséquences d'une éducation particulièrement rigide, anxiogène, où l'on demande à l'enfant toujours plus sans être jamais satisfait, ou lorsqu'il a à subir menaces, violences physiques, dépréciations, etc. Il peut aussi s'agir de traumatismes, de chocs psychiques violents, dont parfois la personne ne se souvient pas. Dans les deux cas, le revécu bioanalytique permet de comprendre comment ont pu s'installer ces troubles anxieux, et les regarder ensuite avec le recul nécessaire à ce qu'ils n'imprègnent plus la vie de la personne de façon délétère.
Lorsqu'il s'agit d'une angoisse existentielle (la personne se demande ce qu'elle fait dans cette vie), la transe bioanalytique donne aussi accès à tout un panel expérientiel qui va pouvoir l'aider à cheminer. Elle peut avoir accès à des images archétypiques, à des voyages initiatiques, à des rencontres avec des êtres qui lui parlent intimement, de façon à trouver elle-même la ressource qui lui permette de sortir de l'ornière "qui-je-suis-d'où-je-viens-où-je-vais" qui, exprimée ainsi, n'a pas d'ouverture et enferme dans un cercle d'angoisse. Il est particulièrement important, lorsqu'elle revient de cette transe, que le thérapeute soit à l'écoute de ce qui s'est passé afin de pouvoir l'aider à déchiffrer son voyage (exactement comme on tente de décrypter un rêve) sans que le symbolisme parfois obscur de ce type de voyage ne rajoute à l'anxiété déjà présente avec des réflexions du type "je suis trop nul pour comprendre", par exemple). Le thérapeute est une aide au cheminement personnel - il n'est pas un guide (puisqu'il ne connaît pas le chemin exact que devra suivre telle personne), il est un allié.

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