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La mémoire

23/9/12

Je sais depuis longtemps, comme nombre d'entre vous, que nous avons plusieurs sortes de mémoire. En voici un schéma dans le tableau ci-dessous :

mémoire à court terme mémoire à long terme
mémoire primaire
mémoire secondaire
mémoire tertiaire
 
mémoire explicite
mémoire implicite
 
mémoire de travail mémoire épisodique mémoire sémantique mémoire procédurale mémoire émotive  
permet de manipuler des informations afin de réaliser des tâches cognitives concerne l'histoire du sujet (mémoire autobiographique) représente tout ce que le sujet a appris (savoir, culture) mémoire motrice : concerne l'acquisition d'un savoir-faire (par exemple, monter à vélo) mémoire des émotions constituée de souvenirs anciens ayant fait l'objet d'une consolidation


Tout ceci peut paraitre bien complexe... Ce n'était qu'un rappel, pour ceux que ça intéresse.

Mon propos aujourd'hui est d'attirer votre attention sur l'action du stress sur notre faculté de mémorisation...

Il y a deux manières d'enregistrer ce qui nous arrive : explicitement et implicitement. Implicitement pourrait signifier "en dehors de la conscience", la majeure partie des traces mnésiques se fait de cette façon. Les souvenirs inconscients sont donc contenus dans cette mémoire implicite. Il parait que l'on n'oublie rien, même si le souvenir n'est pas disponible à la conscience.

Ce qui est certain, c'est que le système émotionnel est inextricablement mêlé au système mnésique.  C'est en effet le ressenti émotionnel qui va déterminer comment le souvenir va être engrangé dans la mémoire, l'évènement n'empruntant pas les mêmes circuits selon qu'il est neutre ou chargé émotivement.

Lors d'un évènement neutre, l'information passe par l'hippocampe (qui est une petite structure cérébrale) qui va simplement permettre la fixation du souvenir au niveau du cortex préfrontal.

Lors d'un évènement très chargé émotionnellement (autrement dit, un stress), l'information est captée par l'amygdale (autre petite structure cérébrale) qui va stimuler la sécrétion d'une certaine hormone, le cortisol, par les glandes surrénales. Ce cortisol a un effet négatif sur l'hippocampe : il le désactive (il peut même lui être fatal dans des cas extrêmes). Le cortisol a également un impact défavorable sur le cortex préfrontal, expliquant le fait que l'on prend souvent de mauvaises décisions en cas de stress. Le souvenir est alors engrangé dans le cortex sensoriel.

Mais le cortex préfrontal, à son tour, peut intervenir et réguler l'amygdale par l'intermédiaire des informations cognitives. Son analyse permet de maintenir ou de freiner l'action de l'amygdale et donc la sécrétion de cortisol.

Le cortisol, en inhibant l'hippocampe, empêche que la trace mnésique soit facilement accessible. Le souvenir n'est pas stocké dans la même aire que lors d'un évènement neutre, mais dans le cortex sensoriel, et ne peut donc n'être retrouvé qu'en passant par le corps.

La Bioanalyse Férenczienne permet de retrouver ces souvenirs, grâce à l'auto-hypnose et au revécu. Elle permet non seulement d'en retrouver la trace, mais aussi de les retraiter au niveau cérébral, d'ouvrir de nouvelles voies neuronales, afin qu'ils n'aient plus l'effet délétère qu'ils pouvaient avoir sur la santé psychique (ou physique) de la personne.
Ces souvenirs inconscients deviennent non seulement conscients, mais ils sont aussi parlés avec le thérapeute et reprennent leur juste place dans l'histoire de l'individu.

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