Je me présente

Luce Barrault, une psychopraticienne qui ne peut employer la qualification de "psychothérapeute" parce que je ne suis pas psychiatre, ni titulaire d'un Master en psychologie avec un certain quota d'heures en psycho-pathologie (400, je crois). Le titre est règlementé depuis Mai 2010, et il me semble que c'est une bonne chose (auparavant, n'importe qui, sans aucune formation, pouvait se prétendre psychothérapeute, ce qui pouvait représenter un certain danger, vous en conviendrez...). Ce que je regrette, c'est que des formations valables, mais différentes de celles répertoriées, ne soient pas validées.
J'ai moi-même suivi une formation auprès de l'Ecole Ferenczienne et je peux vous certifier que l'enseignement est de qualité. Geneviève François de Jouvenel en est la fondatrice et la directrice. Sur le site www.ecole ferenczienne.com, vous pouvez avoir plus de détails sur cette école, sur sa directrice, et vous pourrez même visionner une video où je témoigne!
Avant de suivre cette formation, j'ai subi une grave dépression. Cette maladie m'a durement éprouvée, et il ne fut pas facile de m'en sortir. Je n'ai pu le faire que grâce à la Bioanalyse - les antidépresseurs et séjours en Hôpital Psychiatrique n'ont rien pu pour moi!! J'avais aussi essayé des psychothérapies basées sur la parole, et elles se sont révélées insuffisantes en ce qui me concerne. Je suis donc bien placée pour savoir comment le mal de vivre peut miner notre Être, combien le découragement peut gagner, et comment il est possible d'aller mieux. Je ne dis pas que c'est facile! Mais il existe une route qui le permet, et c'est déjà beaucoup.
Je suis ergothérapeute depuis 1986. J'ai travaillé auprès d'enfants et d'adultes handicapés, IMC, polyhandicapés, autistes. Je suis très sensible à la qualité de vie de ces personnes que je vois en institutions médico-sociales; j'essaie d'avoir un regard holistique sur leur quotidien. Je trouve que l'on est souvent trop focalisé sur un seul aspect de la personne accueillie, par exemple son installation au fauteuil pour les personnes polyhandicapées, ou l'occupation de la journée par des tâches journalières pour les personnes autistes, et l'on oublie tout ce qui fait la complexité et la richesse d'une vie humaine. Je ne prétends pas avoir LA solution pour permettre à ces personnes d'avoir une vie correcte dans nos institutions, j'essaie juste de questionner les équipes éducatives et autres pour que leur vision s'élargisse (je ne prétends pas non plus y arriver tout le temps...).
A part cela, je suis divorcée et je vis seule avec mes deux garçons de 17 et 13 ans. Je suis ravie d'être mère !
Voici donc une brève présentation de qui je suis... Nous ferons certainement plus amples connaissances dans les pages qui vont suivre.

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